Les propriétés magiques de l’ail

Les propriétés magiques de l’ail

Je me souvient très bien, l’ail était toujours présent, cru, sur la table du petit déjeuner ou du casse-croute de mes grands-parents paysans. Ils n’avaient pas peur de l’odeur qu’il laissait en bouche et ils connaissaient très bien ses bienfaits pour la santé. Ma grand-mère l’utilisait dans presque toutes ses recettes de bonne cuisine du terroir qui mijote, ma mère aussi et logiquement il fait partie aujourd’hui des indispensables de ma cuisine.

Sa majesté l’ail est un anti-septique, anti-bactérien, anti-inflammatoire, anti-oxydant et même, disent certains, aphrodisiaque.

Il stimule le système immunitaire, aide à prévenir certains cancers et les maladies cardiovasculaires.

Riche en potassium, calcium (il en contient plus que le lait !), manganèse, phosphore, fer, cuivre, sélénium et en vitamines A, C et B6, l’ail augmente la résistance du système immunitaire. Il réduit les risques de cancer de l’estomac, de la gorge, de l’œsophage, du colon et de l’ovaire. Il est bon pour le coeur car il aide à réduire le taux de « mauvais » cholestérol.

L’ail aide à rester mince.

Pauvre en calories, il stimule le métabolisme et favorise l’élimination urinaire.

L’ingrédient indispensable des remèdes de grand-mères (au sans positif du terme).

Elles l’auraient utilisé contre les verrues et les acnés, en frottant une gousse d’ail directement sur le bouton. Cela parait logique vue ses propriétés anti-septiques et anti-bactériennes, mais je ne l’ai pas encore essayé. En revanche, le remède qui fonctionne réellement contre les rhumes de saisons et même les grippes : une cuillère à café de miel mélangé avec une petite gousse d’ail écrasée au petit-déjeuner.

La star de la cuisine saine.

L’ail est facile a conserver et se garde plusieurs mois au sec et idéalement à l’abri de lumière. Bien évidemment, il faudrait l’intégrer dans votre alimentation plutôt que de vous forcer à le manger isolé. Avant de le consommer vous pouvez lui retirer le germe qui rendrait l’ail indigeste et qui serait en grande partie responsable de la mauvaise haleine. Pour préserver le maximum de ses nutriments, le mieux c’est de le consommer cru. Ecrasé ou finement haché, dans vos salades ou vinaigrettes ou dans vos soupes, rajouté en fin de cuisson. Je l’utilise également comme épice pour relever mes plats et booster le goût des aliments qui peuvent paraitre fades, comme certaine légumineuses par exemple. Et bien sûr toujours bio, pour vous épargner la petite dose de poison qui vient avec le « conventionnel ».

Bon, il est vrai que l’ail a tendance à échanger ses pouvoirs magiques contre une mauvaise haleine quand on le consomme cru. Mais il est tout à fait possible de la neutraliser en mâchant une feuille de menthe ou du persil frais.

 



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